[GUSTAVO] Témoignage du GAEC LACT'ELV

Olivier Chauveau, accompagné de 2 associés élève 115 vaches laitières en Prim’Holstein au sein de la commune de Chantonnay. Ils livrent chaque année 1 million de litre de lait pour 170 hectares de surface.

Depuis leur installation, le GAEC LACT’ELV a cherché comme objectif principal, avoir de bons résultats techniques au sein de leur atelier notamment avec « le génotypage effectué par une entreprise, nous avons mis en place du sexage sur certaines de nos femelles ayant un pedigree intéressant. Les autres sont mis à la reproduction avec des pailleties de croisement. »

Le contrat Gustavo, le croisement pour valoriser vos veaux ! 

Les mâles issus d’aucun croisement (100 % laitiers) n’avaient pas forcément de valeur, comme l’ajoute M. Bely Alexandre : « Aucune valeur ajoutée sur les veaux noirs, nous étions prêts à donner de l’argent pour qu’on nous les prenne. » Ils ont mis en place, le croisement Blanc-Bleu/Charolais afin qu’il puisse avoir une meilleure valorisation. Ce croisement leur a permis de dégager un meilleur revenu sur ces animaux. Or, certains de leurs veaux n’étaient plus valorisés suffisamment dans la filière. « Lorsque que nos veaux étaient classés, nous avions une bonne valorisation, mais lorsqu’ils étaient déclassés la plupart du temps, nos frais engagés sur le veau n’étaient pas totalement remboursés. »

Aucun croisement charolais/Blanc-Bleu était utilisé sur les génisses « On évitait de metire des veaux croisés Charolais/Blanc-Bleu sur nos génisses ou sur des femelles de petit gabarit car les vêlages étaient bien souvent compliqués et demandaient d’intervenir. Nous avions pour objectif de ne pas intervenir sur les vêlages. Nous voulions des vêlages faciles, sans complication. » remarque M. Chauveau. Leur TCB (TechnicienCommercial Bovin), Germain GARREAU leur à présenter la nouvelle filière Gustavo créée en 2022. « Naturellement, quand la filière Gustavo nous a été proposée, on s’est lancé. »

« Avec le recul, les veaux issus de ce croisement sont de bons veaux. Sur 20 vêlages durant l’année, nous avons perdu seulement 1 veau. Ces veaux vont sur tout type de gabarit, petits ou grands, génisses ou vaches. Nous avons fait aucune intervention pendant les vêlages : un point important pour nous ! Les veaux sont plus rustiques, vifs et bons mangeurs. De plus, le prix moyen de nos animaux est supérieur aux veaux issus d’aucun croisement. Nous avons touché en moyenne 160 € par veau. »

Les veaux Gustavo sont récupérés au minimum à 55 kg toutes les 4 semaines pour un prix allant de 120 € à 200 € en fonction du sexe de l’animal et du gabarit de celui-ci.

Actualité publiée le 06/03/2023